F.T.M. « JOSEP » A GRASSE, CINEMA STUDIO , VENDREDI 18 JUIN, 18H.


Josep-Affiche

La pandémie s’éloignant et les contraintes sanitaires étant petit à petit levées, comme toutes les institutions et associations culturelles, le Festival TransMéditerranée peut enfin reprendre ses activités publiques avec un programme à venir particulièrement riche pour 2021.

Première soirée, vendredi 18 juin à 19h, au Cinéma Studio (boulevard Jeu de Ballon) à Grasse autour de « Josep » un long métrage d’animation remarquable et multi-primé dont la diffusion et les projections ont été malheureusement entravées par le Covid 19.


Un retour sur une page de notre Histoire avec des aspects peu glorieux

Nous sommes en Février 1939, la République espagnole agonise.
Des centaines de milliers de Républicains et leur familles -près de 500 000- fuient la dictature de Franco et passent la frontière dans des conditions épouvantables.
C’est « la Retirada » dont le Festival TransMéditerranée avait fait en novembre 2009 l’inauguration de sa XXII ème saison  en présence notamment du Georges Bartoli dont le héros du film « Josep » est l’oncle.
Le gouvernement français interne ces Espagnols républicains dans des camps de concentration.

Ces réfugiés devront construire eux-mêmes les baraques d’hébergement, se nourrir des chevaux qui les ont portés hors de leur pays, mourir par milliers à cause du manque d’hygiène et d’eau…
Dans un de ces camps, deux hommes, séparés par un fil de fer barbelé, vont devenir amis.
L’un est gendarme, l’autre est Josep Bartoli (1910 – 1995), combattant dessinateur antifasciste qui va croquer dans des dizaines de dessins la terrible vie de ces réfugiés dans le camp d’Argelès.

C’est toute une page d’histoire vraie que le réalisateur Aurel a réussi à illustrer magnifiquement dans un film qui a été salué  par une critique unanime et qui mérite d’être vu pour son thème comme pour sa qualité technique.

Critique du « Parisien-Aujourd’hui en France »: « Premier film du dessinateur de presse Aurel, « Josep » raconte un épisode méconnu de l’histoire de France et met en scène une histoire de solidarité et d’humanité dans un contexte cruel et violent. Aurel illustre ce récit de dessins magnifiques qui s’animent ou se figent et superpose même parfois une scène et le dessin qu’en fait Josep, son héros. Il signe ainsi un film émouvant, mais aussi une ode à la puissance du dessin ».

Laisser un commentaire