KOBANE: « LA BAS OU LE DESTIN DE NOTRE SIECLE SAIGNE… »

octobre 15, 2014

Glen

En 1967,  René Mauriès,  grand reporter et rédacteur en chef de « la Dépêche du Midi », publiait son livre  « Le Kurdistan ou la mort »  (éd. Laffont) qu’il consacrait aux Kurdes d’Irak au côté desquels il avait vécu notamment  la bataille de Rawanduz, « le Verdun Kurde » du Mont Handrin.

Alors que les avions de l’armée irakienne bombardent et mitraillent le secteur, il est l’hôte imprévu d’un paysan et de sa femme qui, autour d’un repas frugal, lui fait cette supplique : « Il faut tout dire à l’étranger ».
Et René Mauriès note: « Ce sentiment de la solitude et de l’abandon accable le peuple kurde traqué chez lui.  Et les âmes simples qui ne soupçonnent pas le machiavélisme politique, attribuent cet état de choses à l’ignorance de leur malheur, tant il leur paraît inconcevable que l’on puisse le tolérer ». Lire le reste de cette entrée »