Depuis plus d’un an, les habitants du quartier Château-Folie -des milliers de personnes- protestent contre l’installation sur le toit d’un bâtiment HLM de plusieurs antennes relais de téléphonie mobile.
Des centaines de signatures ont été recueillies sur une pétition remise au maire de Grasse qui assure ne pouvoir rien faire.
Dernièrement, de nouveaux aménagements ont été autorisés, accroissant la colère des locataires.
Je me suis donc adressé à M. Leleux.
A plusieurs reprises, des habitants des HLM Château Folie et des Résidences Château Folie m’ont interpellé au sujet de l’installation par Bouygues Télécom d’antennes-relais de téléphonie mobile sur le toit de l’un des immeubles HLM.
Dernièrement encore, vous avez répondu favorablement à une demande d’ajout de baie technique déposée par la société Bouygues Télécom sur le toit de ce même immeuble.
Outre les locataires de l’immeuble, compte-tenu de la proximité de nombreux autres bâtiments, tous les habitants du voisinage de cette installation sur un rayon de 300 m sont directement concernés par l’impact que ces antennes de téléphonie mobile peuvent avoir sur leur santé.
La pollution électromagnétique est en effet une réalité.
Les élus doivent y être d’autant plus attentifs que le rapport établi par le Bioinitiative Working Group -groupe de travail international composé de scientifiques, chercheurs et professionnels dont l’éminent professeur Lennart Hardell- prouve désormais que l’exposition aux charges magnétiques des lignes à Haute Tension, téléphones cellulaires et antennes relais entraîne un risque accru de maladies graves : leucémies infantiles, tumeurs cérébrales, modification de l’ADN, troubles du sommeil …Je regrette que ces données n’aient pas été prises en compte et que vous ayez délivré les autorisations d’installations de ces antennes sur le toit même d’un bâtiment, en ignorant le principe de précaution.
Nous souhaitons donc que vous interveniez en tant que maire chargé de la sécurité et de la santé publiques sans attendre auprès de l’office HLM pour que ces installations de téléphonie mobile soient démontées et installées ailleurs que dans un quartier aussi peuplé.
Par ailleurs, il me semble indispensable que :
1°) tous les émetteurs existant sur le territoire de Grasse soient déplacés dans des zones non-urbanisées (à plus de 300 m de toute habitation, conformément aux recommandations des scientifiques).
2°) soit élaborée une charte locale entre la Ville et les opérateurs de téléphonie pour réglementer l’implantation des antennes relais de téléphonie mobile sur le territoire de Grasse.