POLITIQUE ET MORALE.


 

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Bien que président du groupe de la Gauche Unie au Conseil Municipal, c’est tout à fait par hasard que j’ai eu connaissance de la Conférence de presse de M. Vinciguerra (ex Vert) et de M. Estampe (PS) à propos des futures municipales, alors que, ayant dû subir une intervention chirurgicale, je me trouve hors de Grasse.

Qu’il ait été décidé de lancer un débat sur le devenir de notre ville, en présence d’élus de Nice ou d’ailleurs, mais surtout en ignorant les autres partenaires de gauche, MRC, Alternatifs et Parti communiste (première force politique de gauche à Grasse depuis 50 ans) ne constitue pas le meilleur atout de victoire.

Profiter de mon indisponibilité momentanée pour vouloir effacer la réflexion d’autres courants de gauche et ignorer l’apport d’un président de groupe de la Gauche Unie constamment réélu depuis 30 ans, participe de mœurs auquel aucun de mes adversaires de droite ne s’est jamais abaissé.

J’ai reçu de la part de nombreux Grassois, dans toute leur diversité, plusieurs témoignages très touchants.
Parmi les tous premiers du pays grassois, ceux de M. Hervé de Fontmichel, de M. André Aschieri et de M. Jean-Pierre Leleux.

Que chacun trouve ici l’expression de ma profonde gratitude.

Je reste déterminé à continuer de servir Grasse avec la certitude qu’il ne peut y avoir dans la vie publique de combat et de projet sans morale.

Monaco, le 8 juillet 2007.

Ci-dessous, la réaction à la conférence de presse P.S / Verts du 6 juillet 2007 de M. Guy Bargain (conseiller municipal Gauche Unie).

Quelques personnalités de la gauche grassoise ont pris l’initiative d’une conférence de presse, en avant-première des élections municipales. Heureuse initiative à laquelle je m’associe.

L’hypothèse d’une liste d’union dès le premier tour est séduisante.

Cette perspective aurait dû prospérer depuis six ans, lorsque « Grasse-Solidarité-Plurielle », sous la houlette de M. Vassallo, avait recueilli 34% des suffrages… et porté les membres de l’opposition actuelle sur les sièges du Conseil Municipal.

Le souffle de l’effort commun de cette gauche élue a rythmé de critiques constructives la gestion désastreuse de M. Leleux.

Tout récemment, le discrédit budgétaire, appuyé par le premier adjoint lui-même, en a été une parfaite illustration.
Contrairement aux dires de M. Vinciguerra, jamais la gauche municipale n’a connu de mésentente ni désaccord profond.

Pour que la spirale ascendante de cette loyale collaboration culmine à l’horizon de 2008, faut-il encore réunir ceux qui en forment le socle légitime.

Nice Matin remarquait opportunément l’absence à l’appel pour « lancer l’union » … de tous les élus grassois de gauche, à l’exception de Joëlle Faguer.

J’aurais personnellement été heureux d’y être convié, débattre des questions de fond et, sur un consensus souhaitable, de saisir la main tendue pour l’union.

Peut-on reprocher le refus, voire le silence aux absents ?

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